Alors que d’ici la fin de la décennie, 38 000 mégawatts d’éoliennes devraient être fixés au fond de la mer, le comté d’Aberdeen, en Écosse, pourrait en récolter les fruits d’ici la fin de l’année. S’affirmant comme la nation leader dans “l’innovation et le déploiement de l’éolien offshore flottant”, l’Écosse a déjà accordé des permis de construire pour une capacité de 92 mégawatts de la part de plusieurs développeurs d’énergie renouvelable.

Si la société norvégienne Statoil a été la première à recevoir une autorisation en mai 2016, la plus grande ferme est celle de la société écossaise Kincardine Offshore Windfarm Ltd, qui a reçu l’autorisation en mars 2017. Kincardine érigera huit turbines de six mégawatts à environ 15 km des côtes d’Aberdeen et pourra alimenter 56 000 foyers.

D’autres projets de parcs éoliens flottants sont en cours :

  • L’entreprise irlandaise Gaelectric Holdings Plc. et la société française Ideol SAS approuvée pour les eaux irlandaises.
  • La société suédoise Hexicon AB au large d’Inverness.
  • La société japonaise Toda Corp. au large des côtes de Nagasaki.

Cette technologie naissante a été inspirée par l’industrie pétrolière offshore, dont les plates-formes résistent depuis des décennies aux vents violents et aux profondeurs de l’océan. Les turbines flottantes seront moins coûteuses et nécessiteront moins de matériaux que les turbines offshore traditionnelles, qui sont enfoncées dans le fond de la mer à des profondeurs de 40 mètres ou plus. Flottant sur un tube d’acier contenant un ballast, la base de chaque turbine sera ensuite attachée au fond de la mer pour la soutenir.

La côte écossaise est soumise à certains des vents les plus forts, ce qui en fait un endroit idéal pour les parcs éoliens. Mais les vents violents et l’eau de mer se combinent pour créer un environnement extrêmement corrosif. Les finitions de surface des revêtements sacrificiels et des matériaux résistant à l’usure pour les arbres de turbine peuvent prolonger la durée de vie des équipements et réduire les taux de rebut. Grâce aux résultats prouvés par l’industrie pétrolière et gazière offshore, l’utilisation du procédé SIFCO pour l’électrodéposition sur place des arbres d’entraînement et des paliers permet de réaliser les réparations en une seule équipe, ce qui permet de maintenir les turbines opérationnelles plus longtemps.

La réussite de ces projets est cruciale, car les îles disposant de moins de ressources et de masse terrestre pourraient compter sur les parcs éoliens en mer pour répondre à leurs besoins énergétiques. L’Écosse et les développeurs comptent sur l’expertise acquise en travaillant dans l’industrie pétrolière et gazière offshore et dans d’autres environnements marins pour créer une énergie propre afin d’atteindre leur objectif de produire la moitié de l’énergie à partir de sources renouvelables d’ici 2030.

Alors que le marché du pétrole est en déclin et que les terres et les ressources disponibles continuent de diminuer, l’énergie éolienne offshore répond à ce besoin en tant que solution énergétique prometteuse.

Pour plus d’informations sur le procédé SIFCO et les réparations par placage sélectif, contactez info@sifcoasc.com ou le 800-765-4131.